Comment bien gérer son temps dans nos vies qui filent à 100 km/h ?
C’est en réalité très simple.
Mais simple ne veut pas dire facile…
Cet article fait suite à un atelier de coaching de 90 minutes « faire la paix avec le temps ».
J’en organise un par mois avec une grande joie.
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L’atelier n’est pas disponible en replay.
C’est un moment d’échanges personnels et bienveillants qui n’appartient qu’aux participant.e.s mais en voici un partage…
Imagine-toi que tu es avec nous et joue le jeu !
Avant de commencer
- 1 = je suis en paix avec le temps
- 10 = je cours partout et tout le temps, je ne peux pas tout faire, à l’aiiiiide !
Le premier qui te vient est toujours le bon.
Dans la boîte de discussion, les résultats vont de 2 à 12.
Certain.e.s sont venu.e.s en préventif pendant que d’autres se débattent.
La seule chose à savoir pour bien gérer son temps...
C’est ce filtre qui fait qu’on voit le temps comme un ennemi ou un allié à nos côtés.
Parmi les pensées exprimées
Voici quelques-unes des pensées exprimées par les participant.e.s :
- « Je ne me considère pas trop stressé par rapport au temps du jour mais plus sur le temps qui passe… »
- « Il n’y a que 60 secondes dans une minute. »
- « Le stress vis-à-vis de pleins de possibilités, de choses qui se présentent, qui m’animent et que j’aimerais faire. Puis la confrontation au fait que je ne pourrai pas tout faire mais j’essaie tout de même de tout faire et là BAM : gros stress. »
- « Pas assez d’heures pour faire touuuuuuut ce dont j’ai envie mais j’ai bien conscience que je veux faire pleine de choses et c’est OK avec mon cerveau en arborescence. »
- « Vouloir bien faire quand je suis dans l’action. Anticipation/ tentative de perfection :-) »
- « Le temps qui passe et l’âge qui avance. »
- « Je voudrais ne pas avoir à dormir pour profiter pleinement des 24 heures par jour. »
- « Je ne suis malheureusement pas le maître du temps et dois m’arranger avec celui de tous ceux qui m’entourent. »
- « Je n’en fais jamais assez. Chaque semaine, j’ai des tâches à reporter. »
Tu te reconnais quelque part ?
Les vertus du bouton pause
Le problème, c’est de ne pas être capable de faire pause pour mieux vivre notre rapport au temps.
S’il y a des embouteillages alors que je dois aller chercher mes enfants mais que je voulais appeler ma grand-mère en rentrant, arrêter le temps ne serait-ce que 5 minutes me permettrait de voir que je peux soit :
- appeler ma grand-mère pendant le trajet rallongé,
- proposer à mes enfants de faire une activité en autonomie,
- appeler un père ou une mère d’élève pour récupérer mes enfants,
- confier mes enfants aux voisins en arrivant,
- etc.
Grâce au bouton pause, je souffle, je ne subis plus le temps, je danse avec lui.
Alors mon niveau de stress redescend.
Je change de disque.
« Je n’ai pas le temps » ou « je ne peux pas tout faire » devient « j’ai toujours des solutions ».
Pour bien gérer son temps, il faut donc bien penser…
Quelles sont les pensées ou histoires que tu te racontes à propos du temps ?
Et est-ce qu’elles te sont utiles ?
Phase 1 : l'audit
Très bien, tu vas me dire, mais là, je suis face à une situation plutôt exceptionnelle. Comment ne pas se faire déborder au quotidien ?
Le temps est notre bien le plus précieux : il est limité, il ne s’achète pas, il ne s’épargne pas.
Et pourtant, souvent, on le gaspille !
Imagine que ton capital temps est comme ton compte bancaire, ton compte courant : personne ne vient piocher dedans !
« Ah si ! » m’a-t-on répondu.
D’accord, mais tu as donné ton accord, tu as choisi ton fournisseur d’électricité et du as choisi de vivre dans le pays dans lequel tu te trouves (on m’a parlé de la Direction Générale des Finances).
Eh bien avec le temps, très souvent, on laisse les autres se servir, on ne filtre pas.
On ne s’en sent pas pleinement titulaire.
Alors la première étape pour avoir une relation apaisée avec le temps, c’est de regarder où il part.
Et c’est une phase d’autant plus importante qu’on en a une perception déformée.
Il faut donc être honnête avec soi-même pour faire cet état des lieux.
Phase 2 : la vision
Qui veux-tu être ?
A quoi veux-tu occuper ton temps ?
Avec qui ?
En parallèle de l’état des lieux, il est indispensable de savoir où l’on va.
Sans avoir une vision claire de la vie que l’on veut, on se fera balloter par l’agenda des autres, les sollicitations des autres et on risque fort d’ici quelques années de se retrouver affecté.e par l’âge parce qu’on n’a pas pris une direction ferme et précise.
C’est ce que j’ai fait pendant ma vingtaine, à suivre le chemin tracé par d’autres, j’ai dit oui au job, j’avais le copain, puis l’appart… et je me suis laissé porter.
Comme je le disais lors de l’atelier de décembre, l’immense majorité des gens passent plus de temps à planifier leurs vacances que leur vie (ou juste leur année à venir).
"If you don't know where you're going, you will probably end up somewhere else."
Si tu ne sais pas où tu vas, tu vas probablement te retrouver ailleurs...Laurence J. Peter
CADEAU
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Phase 3 : le travail
Une fois la vision en place, il ne reste qu’à tenir son cap !
Quand tu sais exactement ce que tu veux, tes priorités sont claires pour toi et donc pour les autres.
Tu peux trier avec aise et tu sais enfin comment bien gérer ton temps…
« Oui, mais tout ne dépend pas de moi ».
Très juste, on ne vit pas déconnecté.e du reste du monde.
D’ailleurs certains d’entre nous connaissent en ce moment ou ont connu une phase de retrait du monde (arrêt maladie, grossesse, période de chômage) et ont témoigné que ça simplifie le travail.
Dans ces situations, il est beaucoup plus simple de filtrer.
Pour les autres, il faut s’armer de courage.
Du courage pour oser dire « non merci », « moi je » et pourquoi pas : « moi d’abord » ?
Les échanges
Les échanges ont parlé de :
- la difficulté de changer de logiciel quand on a toujours dit « oui » aux sollicitations extérieures,
- la réaction des autres, très souvent fantasmée, imaginée et qui nous paralyse avant même d’essayer,
- dialogue, de transparence qui renforce la confiance,
- exprimer ses besoins avec la communication non violente,
- proposer des solutions à mi-chemin,
- temps long et de l’importance de vivre au présent,
- favoriser la qualité plutôt que la quantité,
- de l’importance de bien se connaître (être à l’écoute de la joie/du corps),
- sortir du besoin de plaire et autres injonctions (fais des efforts, sois fort.e, sois parfait.e, dépêche-toi),
- etc.
J’ai beaucoup aimé que plusieurs personnes disent que lorsque l’on dit « non » plutôt que « oui » à contrecœur, on offre aux autres la possibilité d’en faire autant en retour…
C’est un exemple et c’est un cadeau.
Engagement
Comme les participants et participantes de l’atelier, je t’invite à t’engager à éliminer quelque chose qui te prend du temps alors que tu ne veux pas (plus) t’y consacrer.
A toi de jouer, dans les 3 prochains jours : aie cette conversation, fais une proposition*, annule ce rendez-vous, décline cette invitation, refuse/ne propose pas de rendre ce service, etc.
*Je n’aime pas dire contre-proposition à cause du contre. Souvent on pense que c’est un rapport de force : je dis « oui » et j’y vais à-reculons ou je dis « non » et je blesse. Où est la solution intermédiaire ? Dans l’échange…
Les premiers pas sont les plus difficiles.
Tu développes un nouveau muscle…
Et n’oublie pas de fêter ça : fist pump ? danse de la joie ? chant sous la douche ?
Engage ton corps pour sécréter un petit shoot de dopamine.
Pour conclure
Quel engagement est-ce que tu prends, officiellement, devant nous (dans les commentaires) ?
Vas-tu faire cet audit et dessiner ta vision ?
Sache que plusieurs participants sont descendus à 0, 1, 2, 3 et même 2 personnes étaient à -2/10 !!
Raconte-nous !
On s’en est vraiment bien tirés ; on te voit le mois prochain ?
Perrine
PS : le rapport au temps est un thème très présent dans mon livre (teasing…), j’en parlais d’ailleurs dans cet article sur le luxe du temps.
CADEAU
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Merci Perrine de nous aider à cette particulière instropection.
Courir, toujours courir après le temps, dans la spirale infernale de la société actuelle.
Le temps est toujours à notre disposition depuis notre naissance, mais je crois que nous l’oublions trop souvent. Réapprendre à utiliser le temps, sans culpabiliser, en profiter sans penser à ce qu’on doit faire, ou qu’on ne fera pas. Un long travail, difficile mais vital à mes yeux. « Le temps c’est de l’argent », pourtant il est gratuit… mais on le laisse s’évaporer…
Merci de nous aider à déblayer ce chemin.
Merci pour ton message Lauriane, beau chemin à toi, beau chemin à nous tous…
Merci Perrine.
Comme tu dis si bien, le temps est précieux et limité et donc ce serait dommage de le gaspiller.
Pour moi, bien utiliser son temps, c’est le consacrer à Vivre mieux qui je suis. A chaque petite avancée, mes relations aux autres s’améliorent. Je pense qu’ils en profitent.
Je ressens de la joie quand mon temps est bien utilisé.
Le temps est compté. Le plus difficile pour moi, abandonner des croyances ou des injonctions qui m’épuisent comme « sois parfait » , « le temps, c’est de l’argent (au sens premier) », « les autres d’abord »…. Dire « non » à certaines sollicitations, surtout si elle sont récurrentes, m’est encore fort difficile.
Cette citation me parle de plus en plus.
« Être lent, ce n’est pas gaspiller son temps, c’est en prendre le meilleur » – je ne connais pas l’auteur.
Je viens d’écrire ce post. J’ai bien profité de mon temps. Je me sens léger et joyeux
Vivement notre prochaine rencontre.
Très belle citation qui me parle beaucoup.
Merci Marc !
J’ai recherché l’auteur et rien trouvé, si ce n’est ceci :
« Ce n’est pas gaspiller de ton temps que d’en perdre pour écouter siffler le vent, pour marcher dans les feuilles mortes de l’automne et t’y enrouler comme le font les enfants, et pour regarder tomber la pluie et la neige toute blanche.
C’est beau, c’est sain, c’est pur ; ça aide à vivre que de marcher tout doucement dans la nature et d’admirer les fleurs des champs, les oiseaux, les nuages, le ciel et la vie !
Eh bien, toutes ces pensées que tu viens de lire, crois-moi, elles renferment des trésors importants et des valeurs essentielles pour ta vie de chaque jour. »
Jules Beaulac